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1000 drapeaux sur les Champs Elysées

 

 

 Le général d’armée Benoît Puga qui a pris ses fonctions de Grand chancelier de l’ordre de la Légion d’honneur et de chancelier de l’ordre national du Mérite, le jeudi 1er septembre 2016 a signé cet éditorial qui mérite une lecture attentive tant il y est bien défini le sens des plus hautes décorations française et décrit celles et ceux qui sont distingués.

Le nouveau Grand Chancelier de la Légion d’Honneur

« Symboles de la reconnaissance de la nation et incarnations des principes de mérite et de bien commun, la Légion d’honneur, la Médaille militaire et l’ordre national du Mérite, les trois plus hautes décorations françaises, répondent à une vocation éminente dans le fonctionnement de l’État.

Institutions honorifiques, elles distinguent ceux qui par leurs talents et leur dévouement œuvrent à la grandeur de la France et la promotion de ses valeurs, chacun dans son domaine, civil comme militaire. Elles les désignent en exemples à leurs contemporains ainsi qu’aux générations qui leur succèdent et tissent ainsi des liens multiples dans notre société et à travers les époques.

Leur seconde vertu est de faire rayonner notre pays. La Légion d’honneur, premier ordre de mérite universel dans l’histoire, représente depuis sa création il y a plus de 200 ans un modèle pour les États de tous les continents qui ont fondé, et fondent encore,des institutions similaires. Mais notre premier ordre, comme les autres décorations accordées à des étrangers, permet également de saluer les partenaires de la France qui, par leurs relations avec notre pays ou leurs liens diplomatiques, contribuent à son développement.

Les distinctions nationales disent ainsi hautement par ceux qui les reçoivent, la vitalité de notre société, sa richesse et sa place dans le monde ».

A sa demande, le Président général, Jean-Paul Martin, sera reçu par le nouveau Grand Chancelier le jeudi 22 septembre 2016.

 

                              La médaille de reconnaissance aux victimes du terrorisme contestée – 

Seconde illustration.

Illustration.

 

 

Née la veille du 14 Juillet, la médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme divise les victimes des attentats et provoque un tollé dans les rangs des anciens combattants.

La création de cette médaille par un décret du Président de la République, paru le 13 juillet au Journal officiel, était passée pratiquement inaperçue. D’autant plus que le lendemain, dans la soirée, survenait l’attentat (86 morts) sur la Promenade des Anglais à Nice.

Cette nouvelle décoration vise à « manifester l’hommage de la Nation aux victimes » (tuées, blessées ou séquestrées) depuis le 1er janvier 2006, lors d’actes terroristes commis, soit sur le territoire national, soit à l’étranger dans le cas d’actes « contre les intérêts de la République française ».

La mention de « victimes du terrorisme » existe déjà dans le droit français. Cette mention, a été portée depuis 2012 sur l’acte de décès d’une soixantaine de Français tués dans les actes terroristes en France et à l’étranger. Elle permet aux enfants des victimes de prétendre au titre de « pupille de la Nation ».

                                            Une décision de François  Hollande                                                                               

Les personnes tuées dans l’attentat contre Charlie Hebdo en janvier 2015 ont été faites chevaliers de la Légion d’honneur à titre posthume. Une décision prise par le président François Hollande, grand maître de la Légion d’honneur, mais qui passait mal à la grande chancellerie de l’Ordre. Le général Jean-Louis Georgelin, grand chancelier de 2010 à fin août 2016 dit d’ailleurs s’en « être expliqué  avec le grand maître». Dans une interview au Figaro à la veille de son départ, il soulignait que, selon lui, « être victime n’est pas une raison suffisante pour recevoir la Légion d’honneur qui doit récompenser des actes ». D’où l’idée de créer cette médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme.

Celle-ci suscite pourtant des réactions plutôt contrastées. Dès la parution du décret, la sénatrice Nathalie Goulet (UDI – Orne) avait été la première à réagir en assurant : « Les victimes n’ont pas besoin de médaille mais d’être accompagnées et d’oublier leur statut de victimes ».

 

“Ni nécessaire, ni légitime”

Un avis partagé par la Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs (Fenvac) qui regroupe 72 associations (AZF, Rio-Paris, attentat de Nice …). Stéphane Gicquel, son secrétaire général, affirme que la Fenvac n’y est  « pas favorable car elle n’est ni nécessaire, ni légitime ». Pour lui, « une médaille récompense des mérites et non pas une situation de fait », ajoutant que la « reconnaissance de la Nation, c’est que les victimes soient pleinement reconnues dans leurs droits et que la justice ait les moyens de travailler ».

Georges Salines, président de l’association « 13 Novembre : fraternité et solidarité », est sur la même longueur d’onde.  « Recevoir une médaille quand on a été victime n’est pas complètement adapté », dit ce père dont la fille a été tuée au Bataclan. Cette association, créée le 9 janvier 2016 après les attentats du 13 novembre 2015 (130 morts),  compte 600 adhérents et est membre de la Fenvac.

«Pour autant, ajoute Georges Salines, je ne méprise pas ceux qui accepteront cette médaille pour leurs victimes.

En revanche, l’Association française des victimes du terrorisme (AFVT), regroupant les victimes de 40 attentats, soit quelque 2.000 personnes, y est très favorable. Ainsi pour Guillaume Denoix de Saint-Marc, directeur général d’AFVT, cette médaille est «importante car les victimes ont besoin de reconnaissance pas seulement financière ». Il souligne que c’est une « demande ancienne », ajoutant qu’il fallait un « geste symbolique et nous en sommes très heureux ». Guillaume Denoix de Saint-Marc fait d’ailleurs remarquer que cette médaille existe déjà en Espagne et en Italie. Mais, dit-il, « il y a des familles qui ne la demanderont pas et d’autres familles pour qui c’est important ». Cette médaille, conclut-il, est l’un des éléments symboliques qui peut aider à la reconstruction » des familles touchées.

Fondatrice de SOS Attentats et indéfectible soutien des victimes du terrorisme, Françoise Rudetzki dit être « un peu à l’origine » de la création de cette médaille. « J’avais écrit à la fin de 2015 au Président de la République en lui suggérant de créer une médaille spécifique, ce qui correspondait à une demande de certaines victimes ou familles de victimes, d’autres s’y refusant ».

Après quatre ans de combat, SOS Attentats avait obtenu l’adoption de la loi du 23 janvier 1990 accordant le statut de victime civile de guerre aux victimes du terrorisme, reconnaissant ainsi que le terrorisme était une nouvelle forme de guerre.

Un hommage à  toutes les victimes du terrorisme, présidé par François Hollande doit se dérouler le 19 septembre dans le jardin de l’Intendant aux Invalides. Depuis plusieurs années, une cérémonie se déroule à cet endroit pour rendre hommage aux victimes du terrorisme. Le 19 septembre 1989, une bombe placée dans un DC10 d’UTA provoquait la mort de 171 personnes au dessus du Niger.

 

Au cinquième rang protocolaire

La médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme, gérée par la Grande Chancellerie de la Légion d’honneur, sera attribuée par décret du Président de la République après l’avis du conseil de l’ordre de la Légion d’honneur sur proposition du Premier ministre. Les membres de la famille des tués dans un attentat ou les victimes blessées devront donner leur accord pour la recevoir.

 

 

 

Du fait de sa création par le Président de la République, la médaille se situe au 5ème rang protocolaire des décorations, après la Légion d’honneur, la croix de la Libération, la Médaille militaire et l’ordre national du Mérite. Elle prend donc place devant les décorations plus spécifiquement militaires et décernées par un ministre, en l’espèce le ministre de  la Défense : les trois Croix de Guerre (14-18, 39-45, Théâtre des opérations extérieures), la Croix  de la Valeur militaire, la médaille de la Gendarmerie nationale ou la Médaille de la Résistance.

Une cinquième place protocolaire, avant ces médailles à forte connotation militaire, qui suscite un tollé dans le monde combattant. «Nous n’avons pas été du tout consultés », déplore  Jacques Goujat, président de l’Union française des associations de combattants (Ufac) « Nous ne sommes pas opposés  à cette médaille, précise-t-il mais nous ne pouvons pas accepter que celle-ci soit placée avant les Croix de guerre et celle de la Valeur militaire ».

Ce responsable ajoute que la création de cette médaille sera mardi à l’ordre du jour du bureau de l’Ufac.

Cette confédération regroupe 45 associations nationales d’anciens combattants, 93 unions départementales, représentant un million d’anciens combattants. « Et, ajoute M. Goujat, nous aborderons le sujet lors de notre assemblée générale annuelle qui se tiendra les 28 et 29 septembre en présence du secrétaire d’Etat aux Anciens combattants Jean-Marc Todeschini”.

De même, trois associations de la gendarmerie ont protesté dès le 8 août, dans une lettre adressée au grand chancelier de la Légion d’honneur, contre le rang protocolaire de la médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme. La lettre a été signée par la Société d’entraide des élèves et anciens élèves de l’école des officiers la gendarmerie nationale (Le Trèfle),  l’Union nationale des personnels et retraités de la gendarmerie (UNPRG)   et la Fédération nationale des retraités de la Gendarmerie (FNRG).

Sans attendre, la sénatrice Nathalie Goulet va poser cette semaine une question écrite au ministre de la Défense Jean-Yves le Drian. « Cette médaille pose un problème au niveau de son rang protocolaire en donnant une priorité aux victimes « « passives » »  par rapport aux femmes et aux hommes qui ont combattu pour la France . Elle demande donc au ministre de la Défense « quelles dispositions vont être prises pour mettre un terme à une injustice flagrante ressentie comme un mépris du monde combattant ».

 

                                                                                              Roland, STEBE